BELLES FLEURS DES CHAMPS & DES PRÉS

Publié le par poete

BELLES FLEURS DES CHAMPS & DES PRÉS

 

Belles fleurs des champs et des prairies,

Vous qui poussez libres dans les prés,

Coquelicots et myosotis,

Parsemez sous-bois et forêts,

 

Fleuries et parées de couleurs,

Vous ornez en toutes saisons

Mes chemins et mes horizons,

M’offrant une douce langueur.

 

Au printemps, vous drapez nos plaines

De larges bandes de rubans d’or,

Plantations de lin mitoyennes

À celles des jeunes blés, verts encore.

 

Dans les pâturages et enclos,

Mêlés aux herbes fraîches se dressent

Boutons d’or, belles-de-jour, pavots,

Orties, pâquerettes, edelweiss,

 

Reine des prés, marguerites, muguets,

Jonquilles, perce-neige, primevères,

Colchiques, gueules-de-loup et bleuets,

Telle une broderie fourragère.

 

Viennent les cultures de tournesols

Qui captent le soleil dès l’aurore,

Toutes autres plantations agricoles

Qui pavoisent le sol, le colorent.

 

Et vous toutes, délicates violettes,

Discrètes fleurs de chèvrefeuille,

Gracieuses, parfumées, fluettes

Qu’avec bonheur l’homme hume, l’homme cueille.

 

Vous, châtaigniers de nos forêts,

Vous, mimosas de nos printemps,

Vous, lilas, aubépines, genêts,

Véroniques, belles-de-jour, chiendents,

 

Capucines, soucis, chanvres, chardons,

Coucous, trèfles, cosmos, cyclamens,

Fenouils, mignardises, liserons,

Qui brodez nos campagnes sans peine.

 

Vous, vivaces verdoyantes fougères,

Tapissez nos landes, nos sous-bois,

Vous, boules de gui parasitaires

Ornez l’arbre nu par grand froid.

 

Et vous nénuphars, papyrus

Habillez nos lacs, nos étangs

Telles les graciles fleurs de cactus,

Signes de vie en déserts brûlants.

 

J’aime ces cultures bien alignées

Et combien odoriférantes

De lavandes, de gentianes paillées

Qui colorent la Provence chantante.

 

Mille belles fleurs de nos herbages,

Vous embellissez nos campagnes

De façon exquise, distinguée,

Fragile, discrète et raffinée.

 

Qu’au nom d’une ingrate humanité

Vous, soyez-en toutes remerciées !

 

 

                                                                                           Christian-Georges GAUVIN

                                                                                                                         Paris, 3 Septembre 2002

Publié dans Christian G. GAUVIN

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